Attaque au camion : Berlin touchée en plein coeur - l'attentat confirmé
Berlin a été touchée en plein coeur hier soir. Vers 20h, un camion de 38 tonnes a foncé sur un marché de Noël, fauchant la foule sur son passage. Un scénario qui rappelle en tout point celui de l’attent
Lundi 20 décembre, Berlin a vécu l'horreur. Vers 20h, un camion de 38 tonnes a délibérément foncé sur les badauds qui arpentaient l'un des marchés de Noël de la capitale allemande, situé au pied de l'Eglise du souvenir. Après avoir renversé les barrières de sécurité, le poids lourd a roulé sur une distance de 60 à 80 mètres, fauchant tout sur son passage. A seulement 5 jours des festivités de Noël, la foule était importante sur ce marché fréquenté par les berlinois mais également les touristes. Le bilan provisoire de cette attaque fait état de 12 morts et de 48 blessés.
Le chauffeur a été interpellé
Le chauffeur présumé du camion, immatriculé en Pologne, a d’abord tenté de prendre la fuite avant d’être finalement interpellé. D’après un agence de presse allemande, il s'agirait d'un Pakistanais ou d'un Afghan et serait arrivé en Allemagne comme demandeur d'asile en février dernier. Un "passager" du camion a également été découvert, mort, à l'intérieur du véhicule. Il s’agirait d’un ressortissant polonais, mais pour l’heure, son identité n’est pas connue ni même les circonstances de son décès.
Fait troublant, le gérant de l’entreprise à qui appartient ce camion ne connait pas le chauffeur en question. Si le véhicule a bien été identifié par le gérant, il semblerait que l’homme interpellé ne soit pas employé de cette entreprise. Selon le gérant, l’homme censé effectuer des livraisons à Berlin avec ce camion aurait disparu : « On n'a pas de contact avec lui depuis cet après-midi. Je ne sais pas ce qui lui arrive. C'est mon cousin, je le connais depuis l'enfance. Je me porte garant de lui » a-t-il confié.
L’épouse du chauffeur officiel serait également sans nouvelle de son mari depuis lundi, à la mi-journée.
Piste terroriste confirmée
Le ministère allemand de l'Intérieur a qualifié mardi matin "d'attentat" le carnage provoqué par un camion sur un marché de Noël, qui a fait douze morts la veille, sans apporter de précisions sur le suspect et ses motivations. "Peu importe ce que nous allons apprendre sur les motivations et le mobile de l'assaillant, nous ne devons pas nous laisser prendre notre mode de vie fondé sur la liberté", a déclaré le ministre Thomas de Maizière dans un communiqué, ajoutant "que les marchés de Noël et les rassemblements devaient continuer (...) avec la mise en place de mesures de sécurité adéquates".
Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Le Roux, a annoncé que la sécurité des marchés de Noël avait été "immédiatement renforcée" en France.
Le chauffeur a été interpellé
Le chauffeur présumé du camion, immatriculé en Pologne, a d’abord tenté de prendre la fuite avant d’être finalement interpellé. D’après un agence de presse allemande, il s'agirait d'un Pakistanais ou d'un Afghan et serait arrivé en Allemagne comme demandeur d'asile en février dernier. Un "passager" du camion a également été découvert, mort, à l'intérieur du véhicule. Il s’agirait d’un ressortissant polonais, mais pour l’heure, son identité n’est pas connue ni même les circonstances de son décès.
Fait troublant, le gérant de l’entreprise à qui appartient ce camion ne connait pas le chauffeur en question. Si le véhicule a bien été identifié par le gérant, il semblerait que l’homme interpellé ne soit pas employé de cette entreprise. Selon le gérant, l’homme censé effectuer des livraisons à Berlin avec ce camion aurait disparu : « On n'a pas de contact avec lui depuis cet après-midi. Je ne sais pas ce qui lui arrive. C'est mon cousin, je le connais depuis l'enfance. Je me porte garant de lui » a-t-il confié.
L’épouse du chauffeur officiel serait également sans nouvelle de son mari depuis lundi, à la mi-journée.
Piste terroriste confirmée
Le ministère allemand de l'Intérieur a qualifié mardi matin "d'attentat" le carnage provoqué par un camion sur un marché de Noël, qui a fait douze morts la veille, sans apporter de précisions sur le suspect et ses motivations. "Peu importe ce que nous allons apprendre sur les motivations et le mobile de l'assaillant, nous ne devons pas nous laisser prendre notre mode de vie fondé sur la liberté", a déclaré le ministre Thomas de Maizière dans un communiqué, ajoutant "que les marchés de Noël et les rassemblements devaient continuer (...) avec la mise en place de mesures de sécurité adéquates".
Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Le Roux, a annoncé que la sécurité des marchés de Noël avait été "immédiatement renforcée" en France.
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