COP 21 : Paris au centre du monde
150 chefs d'État au Bourget sont attendus pour le lancement de la COP 21, conférence sur le climat.
l'objectif reste clair : tenter de sceller un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique.
Pour ce rendez-vous on attend pas moins de 45.000 visiteurs chaque jour, le tout sous la protection de 2.800 policiers et gendarmes.
La cérémonie d'ouverture débutera à 11h
Une minute de silence sera observée en mémoire des 130 victimes des attentats du 13 novembre.
Premières manifestations
Malgré l'ampleur de l'évènement, la COP 21 débute déjà sous un goût amer
Des radicaux ont pris part à des affrontements avec la police qui a riposté à coups de gaz lacrymogènes
Ces manifestants, bravant l'interdiction décrétée dans le cadre de l'état d'urgence après les attentats de paris, se sont rassemblés sur la place de la république à l'appel de groupuscules se disant "Anticop21". PLus de 300 interpellations ont été effectuées. 317 personnes ont été placées en garde à vue.
La gestion du temps, clé du succès des négociations, selon M. Fabius
Etre à l’heure, le 11 décembre, pour conclure un accord universel sur le climat. Ce qui était encore une simple consigne, il y a quelques semaines, est aujourd’hui l’antienne du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius. Une véritable obsession pour celui qui devrait accéder, lundi 30 novembre, à la présidence de la 21e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP21), en prélude d’une première journée dominée par les prises de paroles de quelque 150 chefs d’État et de gouvernement. « La gestion de notre temps va être essentielle » a rappelé dimanche soir le chef de la diplomatie française aux délégués des 195 Etats réunis au Bourget, après la minute de silence observée en hommage aux 130 morts des attentats du 13 novembre. « Je me permets de compter sur vous pour négocier et bâtir des compromis dès les prochaines heures. »
« Si on voulait s’en remettre au pseudo miracle de la dernière nuit, je crains que ce ne soit pas la bonne solution », a insisté le ministre à la tribune. L’allusion renvoie à la conférence de Copenhague en 2009, restée dans les mémoires comme l’incarnation de l’échec : échec à donner une suite au protocole de Kyoto, mais aussi à définir une méthode de travail fonctionnelle dans les délais fixés par l’ONU. Au Danemark, les pourparlers s’étaient poursuivis tard durant la dernière nuit, dans une salle où seuls... (Le Monde)
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