
L'ADN relance l'affaire du meurtre de Nelly Haderer, 27 ans après les faits.
Les traces génétiques découvertes sur le jean de la jeune femme tuée et retrouvée dans une décharge près de Nancy le 31 janvier 1987, seraient celles de Jacques Maire, un homme plusieurs fois accusé et jugé dans cette affaire mais définitivement acquitté en 2008.
«Oui», l’ADN de Jacques Maire a été retrouvé sur un échantillon de sang isolé sur le jean de la victime tuée en 1987, a indiqué Me Pierre-André Babel à l'origine de l'expertise sur l’un des scellés.
Une information aussitôt mise en doute par l'avocate de Jacques Maire qui n'a toutefois pas accès au dossier.
Aujourd'hui, on attend de savoir comment seront justifiées par l'interressé ces traces d'ADN alors que Maire définitivement acquitté ne devrait plus être en mesure d'être inquité par la justice.
Pour rappel, Nelly Haderer, 22 ans, avait été tuée de deux coups de carabine 22 LR et son corps avait été retrouvé découpé sur une décharge proche de Nancy, le 31 janvier 1987. Jacques Maire, déjà mis en cause dans le meurtre en 1983 d’une autre jeune femme, Odile Busset, 20 ans, avait été mis en examen en janvier 1997.
Condamné à deux reprises, par la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle et des Vosges, il a finalement été définitivement acquitté des deux meurtres en octobre 2008 par la cour d’assises de la Moselle.