L'auteur de l'attentat de Strasbourg avait planifié son geste depuis longtemps
Cherif Chekatt, qui a tué cinq personnes le 11 décembre 2018 sur le marché de Noël alsacien, avait préparé son geste funeste de longue date. Plusieurs éléments ont fait surface.
Cherif Chekatt, qui a tué cinq personnes le 11 décembre 2018 sur le marché de Noël alsacien, avait préparé son geste funeste de longue date. Sa vidéo d'allégeance au groupe État islamique datait de la mi-novembre, soit un mois avant l'attaque.
Mais son projet d'attentat remonterait à plus longtemps. Selon France 3, les enquêteurs ont en effet retrouvé un ancien co-détenu de Cherif Chekatt à qui il confiait dès 2015 "vouloir commettre un braquage avant de partir en Syrie ou mourir en martyr". Un projet également évoqué auprès de sa famille quelques mois avant l'attaque. Sa mère assurant même que son fils lui avait dit son "intention de mourir", cinq mois avant l'attentat.
Autre élément allant dans le sens de la préméditation, le fiché S de 29 ans recherchait activement des armes peu de temps avant le 11 décembre. D'après Le Monde, un proche de Chekatt, qui avait logé le terroriste la veille de l'attaque et mis en examen depuis, assure que ce dernier lui en avait demandé. L'auteur de l'attaque aurait aussi essayé de rentrer en contact avec des personnes pouvant lui en procurer.
Mais ce passage à l'acte semble avoir été précipité par l'interpellation manquée de Chekatt le matin de l'attaque, selon France 3. Alors qu'il se trouve chez son père, et non chez sa mère où les gendarmes viennent le chercher, le jeune homme aurait décidé de mettre son plan à exécution le jour-même.
Mais son projet d'attentat remonterait à plus longtemps. Selon France 3, les enquêteurs ont en effet retrouvé un ancien co-détenu de Cherif Chekatt à qui il confiait dès 2015 "vouloir commettre un braquage avant de partir en Syrie ou mourir en martyr". Un projet également évoqué auprès de sa famille quelques mois avant l'attaque. Sa mère assurant même que son fils lui avait dit son "intention de mourir", cinq mois avant l'attentat.
Autre élément allant dans le sens de la préméditation, le fiché S de 29 ans recherchait activement des armes peu de temps avant le 11 décembre. D'après Le Monde, un proche de Chekatt, qui avait logé le terroriste la veille de l'attaque et mis en examen depuis, assure que ce dernier lui en avait demandé. L'auteur de l'attaque aurait aussi essayé de rentrer en contact avec des personnes pouvant lui en procurer.
Mais ce passage à l'acte semble avoir été précipité par l'interpellation manquée de Chekatt le matin de l'attaque, selon France 3. Alors qu'il se trouve chez son père, et non chez sa mère où les gendarmes viennent le chercher, le jeune homme aurait décidé de mettre son plan à exécution le jour-même.
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