Publié le 07/12/2017 à 08:26
Temps de lecture : 3
min

L'action a démarré hier matin dès 7 heures. La Fondation entendait dénoncer les aménagements mis en place sur le mobilier urbain «pour empêcher les sans-abri de se poser, de s'allonger, de trouver un moment de trêve» et plaider pour «un accès direct des personnes à la rue à un logement», a indiqué Véronique Étienne, directrice de la fondation Abbé Pierre dans le Grand Est.
La directrice de la Fondation rappelle que «Des commerçants mettent de l'huile, de l'eau ou de la farine» pour dissuader les sans-abri de s'installer, a raconté un homme de 29 ans, qui a vécu une «bonne dizaine d'années dans la rue», tandis que bénévoles et salariés collaient des affiches sur les grilles d'une propriété privée. Le groupe a arpenté le centre-ville de Metz pendant une heure, sous la surveillance discrète d'une voiture de police.
#SoyonsHumains : la mobilisation continue sur les réseaux sociaux
Arrosage, boulons installés sur les perrons des magasins, poteaux ajoutés dans les recoins, sièges individuels à la place des bancs publics, le mobilier urbain anti-SDF prend de multiples formes à Paris mais aussi dans toutes les grandes villes de France. Avec ces affiches apposées dans la capitale, à Lyon, Marseille et Metz, la Fondation Abbé Pierre, soutenue par Emmaüs, souhaite alerter les citoyens. "On est venus dénoncer la manière dont notre société considère la question des personnes qui n’ont rien, des personnes sans-abris, dont je rappelle que le nombre a augmenté de 50% en 10 ans", s'emporte Christophe Robert -on dénombre aujourd'hui au moins 143.000 sans abris, selon l'INSEE. "On cherche à les repousser plus loin, à les rendre invisibles mais ça n'apporte aucune réponse aux personnes en difficulté". Ces installations sont la preuve, selon lui, que la France a échoué. Et le délégué général de la Fondation en cite rapidement d'autres : les "arrêtés anti-mendicité" ou encore les mairies qui "coupent les points d'eau en ville". (avec AFP)
La directrice de la Fondation rappelle que «Des commerçants mettent de l'huile, de l'eau ou de la farine» pour dissuader les sans-abri de s'installer, a raconté un homme de 29 ans, qui a vécu une «bonne dizaine d'années dans la rue», tandis que bénévoles et salariés collaient des affiches sur les grilles d'une propriété privée. Le groupe a arpenté le centre-ville de Metz pendant une heure, sous la surveillance discrète d'une voiture de police.
#SoyonsHumains : la mobilisation continue sur les réseaux sociaux
Arrosage, boulons installés sur les perrons des magasins, poteaux ajoutés dans les recoins, sièges individuels à la place des bancs publics, le mobilier urbain anti-SDF prend de multiples formes à Paris mais aussi dans toutes les grandes villes de France. Avec ces affiches apposées dans la capitale, à Lyon, Marseille et Metz, la Fondation Abbé Pierre, soutenue par Emmaüs, souhaite alerter les citoyens. "On est venus dénoncer la manière dont notre société considère la question des personnes qui n’ont rien, des personnes sans-abris, dont je rappelle que le nombre a augmenté de 50% en 10 ans", s'emporte Christophe Robert -on dénombre aujourd'hui au moins 143.000 sans abris, selon l'INSEE. "On cherche à les repousser plus loin, à les rendre invisibles mais ça n'apporte aucune réponse aux personnes en difficulté". Ces installations sont la preuve, selon lui, que la France a échoué. Et le délégué général de la Fondation en cite rapidement d'autres : les "arrêtés anti-mendicité" ou encore les mairies qui "coupent les points d'eau en ville". (avec AFP)