Publié le 24/10/2017 à 06:16
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Serge Atlaoui, 53 ans, est emprisonné depuis bientôt 13 ans en Indonésie après avoir été arrêté en 2005 pour trafic d'ecstasy à Jakarta, alors qu'il se rendait sur place pour une simple mission de maintenance sur machine.
Derrière cette situation dantesque, il y a Sabine, la femme de Serge, qui n'a jamais lâché le combat pour la libération de son mari, mais surtout contre la peine de mort, un couloir dans lequel Serge Atlaoui végète depuis maintenant plus d'une décennie. Depuis cette séparation physique forcée, il y a eu aussi la naissance de leur fils, Yassine, un petit garçon trait d'union de la bataille de ses deux parents.
Dans le documentaire, "Serge, condamné à mort", Sabine Atlaoui, sa femme ne pleure jamais. Son émotion affleure en permanence sans qu' on ne voit une larme. À aucun moment dans ce film (diffusé sur France 3 le 3 novembre) elle ne s'effondre. Pourtant depuis plus de dix ans, elle porte à bout de bras son mari Serge, enfermé dans le couloir de la mort d'une prison indonésienne. Dans ce pays, ils sont une centaine à attendre leur exécution.
Une combattante de l’abolitionnisme
Jour et nuit cette femme se bagarre. Seule pendant cinq ans, puis aux côté d'un avocat et du gouvernement français, Sabine avance pas à pas : face à la justice, aux médias, aux politiques, elle doit convaincre. Elle se met en avant, encore et toujours, elle raconte son histoire sans jamais perdre espoir. Elle perd sa maison, n'a plus d'argent et passe la majorité de son temps à lutter pour son mari. Sans cri, sans esclandre, sans grand geste mais avec des mots pesés, simples et clairs. Et au-delà de sa propre histoire, cette femme, confrontée à l'arbitraire de cette justice qui veut coûte que coûte exécuter son mari, devient une combattante de l’abolitionnisme.
Présidentielles cruciales
Aujourd'hui, Sabine, comme les autres proches de Serge, attendent les prochaines élections présidentielles indonesiennes. Un changement pourrait être un bon signe pour un possible aménagement de peine, mais ça pourrait être aussi l'inverse car si le président actuel Widodo s'est calmé sur les condamnations à mort et les éxecutions, rien ne dit qu'il ne remettra pas le couvert en cas de réelections. Rendez-vous en 2018.
Derrière cette situation dantesque, il y a Sabine, la femme de Serge, qui n'a jamais lâché le combat pour la libération de son mari, mais surtout contre la peine de mort, un couloir dans lequel Serge Atlaoui végète depuis maintenant plus d'une décennie. Depuis cette séparation physique forcée, il y a eu aussi la naissance de leur fils, Yassine, un petit garçon trait d'union de la bataille de ses deux parents.
Dans le documentaire, "Serge, condamné à mort", Sabine Atlaoui, sa femme ne pleure jamais. Son émotion affleure en permanence sans qu' on ne voit une larme. À aucun moment dans ce film (diffusé sur France 3 le 3 novembre) elle ne s'effondre. Pourtant depuis plus de dix ans, elle porte à bout de bras son mari Serge, enfermé dans le couloir de la mort d'une prison indonésienne. Dans ce pays, ils sont une centaine à attendre leur exécution.
Une combattante de l’abolitionnisme
Jour et nuit cette femme se bagarre. Seule pendant cinq ans, puis aux côté d'un avocat et du gouvernement français, Sabine avance pas à pas : face à la justice, aux médias, aux politiques, elle doit convaincre. Elle se met en avant, encore et toujours, elle raconte son histoire sans jamais perdre espoir. Elle perd sa maison, n'a plus d'argent et passe la majorité de son temps à lutter pour son mari. Sans cri, sans esclandre, sans grand geste mais avec des mots pesés, simples et clairs. Et au-delà de sa propre histoire, cette femme, confrontée à l'arbitraire de cette justice qui veut coûte que coûte exécuter son mari, devient une combattante de l’abolitionnisme.
Présidentielles cruciales
Aujourd'hui, Sabine, comme les autres proches de Serge, attendent les prochaines élections présidentielles indonesiennes. Un changement pourrait être un bon signe pour un possible aménagement de peine, mais ça pourrait être aussi l'inverse car si le président actuel Widodo s'est calmé sur les condamnations à mort et les éxecutions, rien ne dit qu'il ne remettra pas le couvert en cas de réelections. Rendez-vous en 2018.