Publié le 09/05/2018 à 15:55
Temps de lecture : 2
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A Strasbourg, une jeune mère de 22 ans, moquée par le Samu au téléphone, décède quelques heures après.
Les faits remontent au 29 décembre 2017, à Strasbourg. Une jeune femme de 22 ans est morte quelques heures après avoir appelé le Samu.
Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Alors qu'elle appelle pour de fortes douleurs au ventre, Naomi Musenga, reçoit un traitement tout particulier. Ricanement, moquerie, méchanceté, tout y passe.
Les opératrices du Samu prennent à la légère ce coup de téléphone. Un enregistrement de sa conversation avec le Samu, publié par le site Hebdi et repris pas le quotidien l'Alsace, met en lumière le drame vécu par cette jeune strasbourgeoise.
L'opératrice, qui a pris l'appel de Naomi Musenga, a été suspendue ce mercredi par les hôpitaux universitaires de Strasbourg. Le parquet a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour non assistance à personne en danger.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn s’est dite sur Twitter « profondément indignée par les circonstances du décès » et tient « à assurer sa famille de son entier soutien ». Elle annonce avoir demandé une enquête de l'inspection générale des affaires sociales «sur ces graves dysfonctionnements». (AFP)
Les faits remontent au 29 décembre 2017, à Strasbourg. Une jeune femme de 22 ans est morte quelques heures après avoir appelé le Samu.
Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Alors qu'elle appelle pour de fortes douleurs au ventre, Naomi Musenga, reçoit un traitement tout particulier. Ricanement, moquerie, méchanceté, tout y passe.
Les opératrices du Samu prennent à la légère ce coup de téléphone. Un enregistrement de sa conversation avec le Samu, publié par le site Hebdi et repris pas le quotidien l'Alsace, met en lumière le drame vécu par cette jeune strasbourgeoise.
L'opératrice, qui a pris l'appel de Naomi Musenga, a été suspendue ce mercredi par les hôpitaux universitaires de Strasbourg. Le parquet a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour non assistance à personne en danger.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn s’est dite sur Twitter « profondément indignée par les circonstances du décès » et tient « à assurer sa famille de son entier soutien ». Elle annonce avoir demandé une enquête de l'inspection générale des affaires sociales «sur ces graves dysfonctionnements». (AFP)