Fusionner la Moselle et la Meurthe et Moselle : l'hypothèse du président du CD 54
Mathieu Klein, s'est longuement confié dans les colonnes de La Semaine pour évoquer la situation de la Région Grand-Est mais aussi la possibilité pour le 57 et le 54 de faire corps.
Mathieu Klein, le président du Conseil Départemental de Meurthe et Moselle s'est longuement confié dans les colonnes de La Semaine pour évoquer la situation de la Région Grand-Est mais aussi le rapport Marx ou encore la possibilité pour le 57 et le 54 de faire corps.
Il a d'ailleurs ouvert ce débat "sensible" sur le périmètre des départements lorrains. Un signal que les collègues de la Moselle, de la Meuse et des Vosges auraient tort d’ignorer selon lui. Avant de marteler que c'est une démarche d’avenir que le gouvernement devrait comprendre. Il n’y a pas que l’Alsace dans le Grand Est, voilà qui est dit !
Rapport Marx
Mathieu Klein reste ferme. Pour le président du CD54, la discussion autour de la position dominante de Starsbourg dans la Région Grand-Est devra être réouverte. "Si la fusion du Bas-Rhin et du Haut-Rhin en un seul département est parfaitement légitime pour nos amis Alsaciens, les Lorrains et les Champardennais doivent eux aussi disposer d’un cadre législatif, réglementaire et territorial adapté pour jouer pleinement leur rôle européen". Et d'ajouter : "Le rapport Marx prend en compte la dimension européenne et transfrontalière qui concerne beaucoup la Lorraine. S’il doit y avoir des adaptations, très bien. Le rapport montre en creux que la situation n’est pas satisfaisante.Je dis il y a un nouveau débat institutionnel qui s’ouvre, prenons nos responsabilités. On a relancé les coopérations départementales. Il faut voir comment rapprocher les conseils départementaux. Comment défendre tous les territoires innovants ?".
Jouer à armes égales
Interrogé par nos confrères sur une possible fusion des deux principaux départements lorrains, il ne se démonte pas et rappelle que "Les institutions sont faites pour évoluer et être adaptées aux réalités du territoire. Je veux réfléchir sans tabou ni œillères. La fusion peut-être une hypothèse, ce n’est pas la seule. Si la discussion qu’ouvre le rapport Marx doit avoir une vertu, c’est de faire évoluer la réflexion mais il ne peut pas y avoir une réflexion pour les Alsaciens et une, différente, pour les autres".
Il a d'ailleurs ouvert ce débat "sensible" sur le périmètre des départements lorrains. Un signal que les collègues de la Moselle, de la Meuse et des Vosges auraient tort d’ignorer selon lui. Avant de marteler que c'est une démarche d’avenir que le gouvernement devrait comprendre. Il n’y a pas que l’Alsace dans le Grand Est, voilà qui est dit !
Rapport Marx
Mathieu Klein reste ferme. Pour le président du CD54, la discussion autour de la position dominante de Starsbourg dans la Région Grand-Est devra être réouverte. "Si la fusion du Bas-Rhin et du Haut-Rhin en un seul département est parfaitement légitime pour nos amis Alsaciens, les Lorrains et les Champardennais doivent eux aussi disposer d’un cadre législatif, réglementaire et territorial adapté pour jouer pleinement leur rôle européen". Et d'ajouter : "Le rapport Marx prend en compte la dimension européenne et transfrontalière qui concerne beaucoup la Lorraine. S’il doit y avoir des adaptations, très bien. Le rapport montre en creux que la situation n’est pas satisfaisante.Je dis il y a un nouveau débat institutionnel qui s’ouvre, prenons nos responsabilités. On a relancé les coopérations départementales. Il faut voir comment rapprocher les conseils départementaux. Comment défendre tous les territoires innovants ?".
Jouer à armes égales
Interrogé par nos confrères sur une possible fusion des deux principaux départements lorrains, il ne se démonte pas et rappelle que "Les institutions sont faites pour évoluer et être adaptées aux réalités du territoire. Je veux réfléchir sans tabou ni œillères. La fusion peut-être une hypothèse, ce n’est pas la seule. Si la discussion qu’ouvre le rapport Marx doit avoir une vertu, c’est de faire évoluer la réflexion mais il ne peut pas y avoir une réflexion pour les Alsaciens et une, différente, pour les autres".
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