Jean Rottner aux commandes du Grand Est
Le maire (LR) de Mulhouse sera élu ce matin successeur de Philippe Richert à la tête de la Région.
L'après Philippe Richert démarre aujourd'hui Ca sera tout à l'heure au CESER à Metz pour la nomination de Jean Rottner en lieu et place de l'ex-président de la région Grand-Est. L'homme de 50 ans et maire de Mulhouse, prendra la tête de l'institution alors qu'on le rappelle, lors de l'annonce de la fusion de régions, lui l'alsacien, était bel et bien contre le projet et avait émis une pétition pour une alsace indépendante... tout un programme !
« Testament de Richert »
Depuis des mois, Richert n’a pas caché sa préférence pour Rottner pour lui succéder. À l’époque, Jean Rottner apparaissait affaibli après sa tentative ratée pour conquérir la présidence de l’agglomération mulhousienne.
Philippe Richert, qui envisageait d’annoncer son retrait à l’occasion de ses vœux, a cependant fait marche arrière. Pourtant, « le feu sacré l’avait quitté » , note un observateur. « Il y a eu, jusqu’aux derniers jours de sa présidence, un paradoxe entre l’enthousiasme avec lequel il assurait ses fonctions de président du conseil régional et des régions de France et cet arrêt brutal » , s’étonne encore François Bouchard, le patron de l’administration, un de ses soutiens.
Si Philippe Richert a pu avoir un doute, Jean Rottner a tout fait pour démontrer sa capacité à rassembler. Lorsque la nouvelle du retrait du président du Grand Est est tombée fin septembre, aucun des présidentiables ne s’est manifesté. À l’instar de Jean-Luc Warsmann, la Nancéienne Valérie Debord (LR) s’est rangée très vite derrière le seul candidat des 104.
« Testament de Richert »
Depuis des mois, Richert n’a pas caché sa préférence pour Rottner pour lui succéder. À l’époque, Jean Rottner apparaissait affaibli après sa tentative ratée pour conquérir la présidence de l’agglomération mulhousienne.
Philippe Richert, qui envisageait d’annoncer son retrait à l’occasion de ses vœux, a cependant fait marche arrière. Pourtant, « le feu sacré l’avait quitté » , note un observateur. « Il y a eu, jusqu’aux derniers jours de sa présidence, un paradoxe entre l’enthousiasme avec lequel il assurait ses fonctions de président du conseil régional et des régions de France et cet arrêt brutal » , s’étonne encore François Bouchard, le patron de l’administration, un de ses soutiens.
Si Philippe Richert a pu avoir un doute, Jean Rottner a tout fait pour démontrer sa capacité à rassembler. Lorsque la nouvelle du retrait du président du Grand Est est tombée fin septembre, aucun des présidentiables ne s’est manifesté. À l’instar de Jean-Luc Warsmann, la Nancéienne Valérie Debord (LR) s’est rangée très vite derrière le seul candidat des 104.
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