Patrick Weiten compte profiter de 2017 pour relancer la question de l'A31

Patrick Weiten regrette que la question de l’A31 ne soit pas prioritaire pour la nation. Il compte bien profiter des élections de 2017 pour faire entendre sa voix. Selon lui, ce n’est ni aux usagers à travers un péage, ni au département de financer le projet de l’A31 bis : écoutez son interview en haut de cet article.

Lors d'une conférence de presse donné à Metz jeudi 15 septembre Patrick Weiten s'est interrogé : "Je m'emploie à l'amélioration de la mobilité. Est-ce que ça a une résonnance ? Je n'en suis pas sûr". Selon lui, la région paye les décisions qui n'ont pas été prises il y a 25 ans concernant l'autoroute A31. De fait, la fréquentation de cette autoroute pourrait encore augmenter de 20% dans les dix années à venir.

En effet, le Luxembourg aurait pour ambition de passer de 80 000 à 140 000 travailleurs transfrontaliers. La trombose de l'A31 deviendrait presque inévitable si rien n'était fait.

" L'A31 n'a plus rien d'une autoroute", car on y circule parfois à 70 km/h selon les limitations de vitesse, "alors que l'ont veut qu'elle soit une autoroute de transit européen", a déclaré Patrick Weiten.

" Il va falloir qu'on se rassemble tous autour d'un projet et qu'on profite de 2017 pour s'exprimer à propos de la crise la mobilité qui touche notre territoire" a martelé Patrick Weiten.

Concernant le contournement de Florange, qui fait grincer des dents les habitants concernés, Patrick Weiten a simplement déclaré : " c'est compliqué" avant de rajouter "l'Etat traite les habitants avec mépris".

Au delà de l’A31 bis, Patrick Weiten croit beaucoup en l’utilisation des dessertes ferroviaires. « comme en Allemagne » a-t-il déclaré.