Sénatoriales : François Hollande tend l'autre joue
Nouvelle claque pour François Hollande
Après les municipales, le chef de l'Etat voit le Palais du Luxembourg passer à Droite. L'UMP, l'UDI et les divers droite totalisent 180 sièges, la gauche 151 sur les 333 sièges.
Mais ce qui marque aujourd'hui, c'est l'entrée du Front National avec 2 sièges qui sont désormais propriétés de Stéphane Ravier, élu dans les Bouches-du-Rhône et David Rachline, qui obtient un siège dans le Var.
Certes, d'un point de vue institutionnel, la perte du Sénat ne risque pas de changer la face du quinquennat. La Haute assemblée est un acteur législatif à part entière.
Mais c'est bien l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sous la Ve République. La majorité socialiste pourra donc continuer à faire passer ses lois contre l'avis d'un Sénat "laboratoire de l'alternance" UMP. L'opposition systématique du Sénat aux projets du gouvernement ne constitue pas en soi une nouveauté. Lionel Jospin, lorsqu'il était premier ministre de cohabitation, avait fait voter les 35 heures comme la création de l'Aide médicale d'Etat (AME) contre un Sénat bien plus ancré à droite.
Le président du sénat sera connu demain.
Jean-Pierre Raffarin, l'ancien premier ministre et qui fait office de favori, sera en course avec l’ancien président du Sénat Gérard Larcher, et Philippe Marini.
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