Publié le 21/11/2017 à 05:21
Temps de lecture : 2
min

Ascométal demande sa mise en redressement judiciaire.
Le groupe sidérurgique français spécialisé dans la fabrique de métaux pour la mécanique, l'auto ou encore l'industrie des hydrocarbures, possède sa maison-mère en Moselle à Hagondange mais souffre aujourd'hui de grandes difficultés financières et est officiellement en cessation de paiement. En cinq ans, le chiffre d’affaires du groupe s’est effondré, à 377 millions d’euros en 2016 selon Le Figaro, contre 732 millions en 2012.
Alors que tous ses concurrents européens disposent d’une seule aciérie, Ascometal en dispose toujours de deux à moderniser et une seule ultramoderne, Ascoval. « Cette structure n’est pas optimale », juge un observateur du secteur. Dans ces conditions, Ascometal n’a jamais réussi à redresser réellement la barre, malgré des carnets de commandes encore importants auprès de grands noms comme PSA, Renault, Bosch ou la SNCF.
Le groupe a donc demandé hier l'ouverture d'une procédure de placement en redressement judiciaire auprès de la chambre commerciale du TGI de Strasbourg. La procédure, synonyme d'un dépôt de bilan, concerne la holding du groupe Ascometal SAS et sa filiale opérationnelle Asco Industries Ascométal emploie près de 1.700 salariés sur ses trois sites en France, Hagondange, Dunkerque et Fos-sur-Mer.
Offre de reprise suisse et éclaircie
Le géant de l'acier suisse Schmolz et BickenBach, près de 9 000 salariés a prononcé une première offre de reprise. On ne parle pas encore de signature définitive de reprise, mais les syndicats acceuillent la nouvelle avec un certian espoir. Le but pour ces derniers est que ce soit un groupe qui connaissent le métier et qui assure la pérénité du site et les emplois sur place.
D'autres groupes sont sur les rails : le britannique Liberty Steel et l’espagnol Sidenor.
Le groupe sidérurgique français spécialisé dans la fabrique de métaux pour la mécanique, l'auto ou encore l'industrie des hydrocarbures, possède sa maison-mère en Moselle à Hagondange mais souffre aujourd'hui de grandes difficultés financières et est officiellement en cessation de paiement. En cinq ans, le chiffre d’affaires du groupe s’est effondré, à 377 millions d’euros en 2016 selon Le Figaro, contre 732 millions en 2012.
Alors que tous ses concurrents européens disposent d’une seule aciérie, Ascometal en dispose toujours de deux à moderniser et une seule ultramoderne, Ascoval. « Cette structure n’est pas optimale », juge un observateur du secteur. Dans ces conditions, Ascometal n’a jamais réussi à redresser réellement la barre, malgré des carnets de commandes encore importants auprès de grands noms comme PSA, Renault, Bosch ou la SNCF.
Le groupe a donc demandé hier l'ouverture d'une procédure de placement en redressement judiciaire auprès de la chambre commerciale du TGI de Strasbourg. La procédure, synonyme d'un dépôt de bilan, concerne la holding du groupe Ascometal SAS et sa filiale opérationnelle Asco Industries Ascométal emploie près de 1.700 salariés sur ses trois sites en France, Hagondange, Dunkerque et Fos-sur-Mer.
Offre de reprise suisse et éclaircie
Le géant de l'acier suisse Schmolz et BickenBach, près de 9 000 salariés a prononcé une première offre de reprise. On ne parle pas encore de signature définitive de reprise, mais les syndicats acceuillent la nouvelle avec un certian espoir. Le but pour ces derniers est que ce soit un groupe qui connaissent le métier et qui assure la pérénité du site et les emplois sur place.
D'autres groupes sont sur les rails : le britannique Liberty Steel et l’espagnol Sidenor.