La fessée, de retour au coeur des débats
C'est la secrétaire d'État chargée de la Famille Laurence Rossignol qui veut relancer le débat autour des gifles et de la fessée pour promouvoir une éducation sans violence.
Se défendant de vouloir porter atteinte à la liberté éducative des parents, la secrétaire d'Etat dit souhaiter amener le pays à "une éducation sans violence", quelques mois après le rejet de l'amendement "anti-fessée" de la loi famille. "Quand on voit un homme battre sa femme, tout le monde intervient ; si on voit deux adultes qui se battent, on va essayer de les séparer ; si on voit quelqu'un qui martyrise un animal, on va intervenir et, en fin de compte, les seuls êtres vivants que l'on peut frapper sans justifier que l'on puisse intervenir, ce sont les enfants."
"Il y a probablement quelque chose à travailler collectivement", estime-t-elle, précisant que le gouvernement n'envisage pas de légiférer dans l'immédiat.
Affirmant croire d'abord "à la réflexion", la secrétaire d'Etat chargée de la famille estime : "les lois viennent bien après". "Le Code civil prévoit déjà que les violences interpersonnelles sont proscrites. Il y a une dérogation pour l'exception éducative. Il faut simplement faire disparaître cette exception éducative des habitudes et des certitudes des parents"
La secrétaire d'État est à New York, aujourd'hui, pour signer au siège des Nations Unies le troisième protocole de la Convention internationale des droits de l'enfant.
Un texte qui pêrmettra aux mineurs estimant qu'un de leurs droits a été violé de déposer plainte devant le Comité des droits de l'enfant de l'ONU.
(AFP)
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