La grogne des taxis continue
« Maintenant, le lance un appel au calme, à la raison, au compromis, au dialogue ». La phrase est signée Thomas Thévenoud, nommé médiateur de la crise par le gouvernement.
La crise des taxis face aux voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) prend de l'ampleur depuis lundi.
Hier soir, 110 chauffeurs ont été interpellés après avoir manifesté place de la Concorde. 64 ont été placés en garde à vue pour « entrave à la circulation et refus de dispersion après sommations suite à un attroupement ». Ils ont tous été relâchés ce matin. Mais n'ont pas l'intention de baisser les bras.
Les chauffeurs de taxis dénoncent la concurrence déloyale des VTC. Aussi, ils souhaitent un moratoire des immatriculations de ces VTC.
Le médiateur Thomas Thévenoud ne s'est pour le moment pas prononcé sur ce sujet. Mais il respecte le droit de grève des taxis, et invite à « se mettre au travail.[Ma] porte est ouverte à tout le monde. La législation actuelle n'est pas viable. Il ne faut pas s'interdire de changer de système », a-t-il ajouté au micro de RMC.
Il faut encore que les syndicats des taxis parisiens fixe un rendez-vous avec le médiateur.
Ce matin, de nouveaux cortèges de taxis se sont formés aux niveaux du périphérique parisien et des aéroports de Roissy et d'Orly.
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