La réunion entre les gilets jaunes et le Premier ministre annulée
Après un week-end marqué par de nombreuses violences, la réunion "d'apaisement" entre le Premier ministre Edouard Philippe et les gilets jaunes en a été annulée.
Info : 8 h 00 : la réunion a été annulée
7h00 Plus de trois semaines après le début du mouvement, de blocages quotidiens et un samedi de violences inouïes dans les rues de Paris, le gouvernement a radicalement changé de stratégie. Exit l’inflexibilité affichée dans les premiers jours du conflit. L’heure est désormais à trouver des solutions, et rapidement.
Une délégation des gilets jaunes reçu à Matignon aujourd'hui
Après un week-end marqué par de nombreuses violences, le Premier ministre Edouard Philippe fait un pas en direction des gilets jaunes en les recevant en ce mardi. Si le retour à l'Etat d'urgence n'est pas à l'ordre du jour selon le gouvernement, l'urgence pour les gilets jaunes cocerne ce « moratoire » sur la hausse des taxes sur le carburant prévue au 1er janvier.
Parmi les autres revendications des manifestants figure notamment la réintroduction immédiate de l’impôt sur la fortune. Sur le plan judiciaire, une riposte s’est mise en place au lendemain des violences « sans précédent » à Paris, selon le préfet de police Michel Delpuech.
L'appel à un acte 4 est lancé pour ce samedi et un retour bruyant à Paris. Depuis samedi dernier, près de 400 gardes à vue ont été menées. 140 personnes ont été présentées à la justice.
Annonces attendues
Les annonces seront très prochainement dévoilées par Edouard Philippe, qui pourrait ne pas attendre les débats programmés à l’Assemblée nationale mercredi et au Sénat jeudi pour les rendre publiques. Seront-elles à la hauteur des attentes des frondeurs ? Le Premier ministre, qui continuait à consulter tard lundi, aura toutes les peines à sonder ces derniers : même si la rencontre programmée ce mardi matin à Matignon avec leurs représentants n’est pas annulée, il risque de s’y retrouver bien seul.
7h00 Plus de trois semaines après le début du mouvement, de blocages quotidiens et un samedi de violences inouïes dans les rues de Paris, le gouvernement a radicalement changé de stratégie. Exit l’inflexibilité affichée dans les premiers jours du conflit. L’heure est désormais à trouver des solutions, et rapidement.
Une délégation des gilets jaunes reçu à Matignon aujourd'hui
Après un week-end marqué par de nombreuses violences, le Premier ministre Edouard Philippe fait un pas en direction des gilets jaunes en les recevant en ce mardi. Si le retour à l'Etat d'urgence n'est pas à l'ordre du jour selon le gouvernement, l'urgence pour les gilets jaunes cocerne ce « moratoire » sur la hausse des taxes sur le carburant prévue au 1er janvier.
Parmi les autres revendications des manifestants figure notamment la réintroduction immédiate de l’impôt sur la fortune. Sur le plan judiciaire, une riposte s’est mise en place au lendemain des violences « sans précédent » à Paris, selon le préfet de police Michel Delpuech.
L'appel à un acte 4 est lancé pour ce samedi et un retour bruyant à Paris. Depuis samedi dernier, près de 400 gardes à vue ont été menées. 140 personnes ont été présentées à la justice.
Annonces attendues
Les annonces seront très prochainement dévoilées par Edouard Philippe, qui pourrait ne pas attendre les débats programmés à l’Assemblée nationale mercredi et au Sénat jeudi pour les rendre publiques. Seront-elles à la hauteur des attentes des frondeurs ? Le Premier ministre, qui continuait à consulter tard lundi, aura toutes les peines à sonder ces derniers : même si la rencontre programmée ce mardi matin à Matignon avec leurs représentants n’est pas annulée, il risque de s’y retrouver bien seul.
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