Le droit à l'avortement revoté symboliquement par les députés
L'Assemblée Nationale a voté hier une résolution symbolique réaffirmant le droit à l'avortement, pour le quarantième anniversaire des débats qui ont mené à la légalisation de l'IVG.
« Face aux alliances conservatrices, je veux dire que la France ne désarme pas et toujours défendra la reconnaissance universelle du droit à l'avortement sûr et légal en Europe d'abord et au-delà », a affirmé la ministre de la santé Marisol Touraine.
Sur 150 suffrages exprimés, la loi a été adoptée avec 143 voix. Sept députés ont, cela dit, voté contre.
A l'UMP, Jean-Frédérique Poisson, président du Parti-chrétien démocrate a voté contre. "Je suis en principe opposé à tout acte qui consiste à mettre fin à la vie d'un être humain innocent. (...) L'avortement est une réalité grave, souvent douloureusement vécue par les femmes", a argumenté le député des Yvelines dans différents médias avant le vote.
La bronca pour Jacques Bompard
Le député d'extrême droite et maire d'Orange a fustigé "ces nombreux attentats contre le bon sens », et « demandé pardon » pour « les enfants qui ne naîtront pas ", les "225 000 parents en France qui disparaissent devant la grande coalition du prêt à penser et de la culture de mort", "toutes ces mères que nous n'aurons pas su protéger des élans morbides qui ont tenu lieu de féminisme depuis des dizaines d'année".
Son intervention a été huée par les députés présents dans l'hémicycle.
(AFP)
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