Hayange : la justice autorise la reprise de France Rail Industry par Liberty Steel
Le groupe sidérurgique britannique Liberty a obtenu le feu vert du gouvernement français pour reprendre les sites France Rail Industry à Hayange et Ascoval à Saint-Saulve dans le Nord, annonce vendredi le ministère de l'Economie et des Finances.
Liberty s'est engagé à apporter 65 millions d'euros de nouveaux financements pour relancer les deux sites, précise Bercy dans un communiqué.
Le site d'Hayange, qui emploie quelque 400 personnes et est le premier fournisseur de rails de la SNCF, avait été laissé à l'écart du rachat de sa maison mère, British Steel, par le chinois Jingye.
Des réactions nuancées
Si le ministre de l'économie Bruno Le Maire, a salué "l'épilogue d'un long feuilleton", dans ce dossier "symbole de la reconquête industrielle française", à Hayange, sur site sidérurgique mosellan qui emploie environ 450 personnes, Djamal Hamdani, représentant CFDT, s’est montré plus nuancé dans les colonnes du Figaro : « On avait le choix entre ArcelorMittal et Liberty, entre la peste et le choléra, et le moins pire des deux, c’était Liberty. » « On souhaite que l’Etat s’engage. On veut des garanties sur les investissements et sur le maintien des salariés », a-t-il ajouté.
L’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC et FO) était en faveur d’une reprise par le chinois Jingye, également dans la course à la reprise avec l’indien Arcelor-Mittal. En mars, Jingye avait repris British Steel, en faillite, mais n’avait pas pu reprendre son usine mosellane, le ministère de l’économie n’ayant pas rendu son avis. (Reuters)
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