Ilva, passe sous ArcelorMittal. Un soulagement pour Dudelange mais encore de l'incertitude pour les autres
Un compromis a été trouvé. Il améliore l'accord initial sur les questions sociales et environnementales.
Ilva, passe sous ArcelorMittal. Un soulagement pour Dudelange mais encore de l'incertitude pour les autres. L'accord a été trouvé la semaine dernière. Le numéro 1 mondial de la sidérurgie a accepté de reprendre 10.700 salariés sur les 13.500 présents au sein d’Ilva.
Environ 2.500 salariés, non repris par ArcelorMittal, évolueront sur des travaux de dépollution sur le site de Tarente au sud de l’Italie, au moins jusqu’en 2023. Pour l’avenir du site de Dudelange, soumis au rachat d’Ilva par le géant indien, c’est sans doute l'épilogue qui s’annonce. Toutefois, pour les autres sites, il faudra essayer de vite y voir clair.
Ecoutez Frédéric Weber, délégué syndical FO et membre du comité européen ArcelorMittal
La production, qui dans le nouveau plan industriel doit passer de 6 à 8 millions de tonnes d'acier, devra en outre se faire sans émissions polluantes supplémentaires et sous un contrôle plus strict du ministère de l'Ecologie. Les questions liées aux emplois, ainsi que celles concernant la protection de l'environnement, figuraient au coeur des négociations. Les mesures inscrites dans l'accord préliminaire conclu l'an dernier pour le rachat de la plus grande aciérie d'Europe avaient été violemment critiquées par Luigi di Maio.
Malgré la promesse de 4,2 milliards d'euros d'investissements, dont 1,2 milliard pour augmenter la productivité et 1,15 milliard pour réduire la pollution, le leader du M5S évoquait un « travail bâclé avec de nombreuses irrégularités ». Reprochant à son prédécesseur d'avoir faussé l'appel d'offres, il menaçait de l'annuler si la proposition d'ArcelorMittal n'était pas améliorée .
Environ 2.500 salariés, non repris par ArcelorMittal, évolueront sur des travaux de dépollution sur le site de Tarente au sud de l’Italie, au moins jusqu’en 2023. Pour l’avenir du site de Dudelange, soumis au rachat d’Ilva par le géant indien, c’est sans doute l'épilogue qui s’annonce. Toutefois, pour les autres sites, il faudra essayer de vite y voir clair.
Ecoutez Frédéric Weber, délégué syndical FO et membre du comité européen ArcelorMittal
La production, qui dans le nouveau plan industriel doit passer de 6 à 8 millions de tonnes d'acier, devra en outre se faire sans émissions polluantes supplémentaires et sous un contrôle plus strict du ministère de l'Ecologie. Les questions liées aux emplois, ainsi que celles concernant la protection de l'environnement, figuraient au coeur des négociations. Les mesures inscrites dans l'accord préliminaire conclu l'an dernier pour le rachat de la plus grande aciérie d'Europe avaient été violemment critiquées par Luigi di Maio.
Malgré la promesse de 4,2 milliards d'euros d'investissements, dont 1,2 milliard pour augmenter la productivité et 1,15 milliard pour réduire la pollution, le leader du M5S évoquait un « travail bâclé avec de nombreuses irrégularités ». Reprochant à son prédécesseur d'avoir faussé l'appel d'offres, il menaçait de l'annuler si la proposition d'ArcelorMittal n'était pas améliorée .
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