Les anciens mineurs se battent avec l'angoisse de la maladie
Exposés pendant des années de travail à des produits très toxiques, ils espèrent une vraie reconnaissance de l'angoisse dans laquelle ils vivent avec leurs proches.
Plus de 700 anciens mineurs demandent toujours la reconnaissance du préjudice d'anxiété pour exposition à l'amiante selon nos confrères de France Bleu. L'affaire avait explosé dans les années 80.
Aujourd'hui, beaucoup d'entre eux, sont touchés par diverses maladies dues à ce produit cancérogène. 42 mineurs mosellans en seraient morts.
La cour de cassation devra dire si la Cour d'appel de Metz a correctement jugé l'affaire en 2017.
Le délibéré est attendu courant juillet.
Un précédant en Meurthe et Moselle
La cristallerie de Bacarat a du verser 13.000 € à 30 salariés victimes de l'amiante. Après six ans de procédure, c'est une belle victoire pour l’Addeva 54. Le préjudice d'anxiété a été reconnu le 23 mai, par la Cour de cassation.
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