Paper Rabbit : le pari d'un entrepreneur nancéein
Sébastien Landrieu a crée un lapin en papier mâché afin de récolter des fonds pour ses projets. Particularité : son oeuvre est composée essentiellement de lettre de refus de financements d'entreprises.
Paper Rabbit : le pari d'un entrepreneur nancéein !
Il s'appelle Sébastien Landrieu. Son objectif est simple : vendre aux enchères une œuvre, un lapin géant, composée des accusés de réceptions des lettres qu'il a envoyées aux 500 plus grosses fortunes françaises.
Et pour cause, durant pas mal de temps, il avait à cœur de leur demander d'investir dans son projet de start-up. Mais faute de réponses positives, Sébastien Landrieu a décidé de compiler tous les accusés de réception de ses courriers pour en faire une sculpture : "Paper rabbit" un lapin géant en papier mâché qu'il espère vendre plus de 3 millions d'euros.
Grain de folie
"Il faut un certain niveau de folie, d’inconscience et de passion pour persévérer à monter seul en compétences dans un tel contexte financier. Commençant à recevoir beaucoup de réponses négatives, je me suis donc dit qu’il fallait que je recycle mes papiers d’accusés de réception. J’ai donc pensé au papier recyclé, papier bouilli, pâte à papier… puis papier mâché ! L’idée était là : j’allais construire une statue en papier mâché, surfacée de l’ensemble des accusés de réception des fortunes 500… J’allais recycler des NON, transformer le négatif en positif, en mettant en vente une œuvre pour financer mon projet !
J’ai donc rassemblé une fabuleuse équipe d’artistes et artisans locaux qui ont tous accepté de m’aider à risque, sans se poser de questions. Cette équipe est composée de : Jame’s Prunier : Dessin du modèle, peinture et décoration Thierry Tonnelier : Ferronnier d’art à la réalisation de l’architecture métallique Nicolette Humbert : Reportage photographique conception et presse Emilie Ricour-Latourte : dorure à l’or du socle de l’œuvre".
Pour lui il s'agit aussi de tout sauf d'un acte délateur : " Paper Rabbit n'a pas été conçu comme ça. Il était question de transformer des "NON" en "OUI", un échec en réussite au travers de l'art. Ces valeurs, ce sont des valeurs entreprenariales très fortes. Ici je parle de la ténacité, optimisme et résiliance. Il est très important de voir la chose de manière légère. On arrive dans un monde ou l'humain perd sa place et il faut recentrer et replonger l'humian dans la relation et la confiance véritable".
Projet dans les cartons
"Paper Rabbit", est prêt et Sébastien Landrieu a préparé des invitations personnalisées pour les patrons les plus prestigieux, passant de Bill Gates à Larry Page le co-fondateur de Google. Le produit, s'il séduit, pourrait faire tomber la cagnotte espérée.
En attendant, si ce projet venait à ne pas fonctionner, le Nancéien l'assure, il a déjà un plan B : une application pour mobile qui rapporterait, selon lui, plus de 7,5 millions d'euros en un an.
Au coeur du projet
Jame’s Prunier : Dessin du modèle, peinture et décoration · Thierry Tonnelier : Ferronnier d’art à la réalisation de l’architecture métallique · Nicolette Humbert : Reportage photographique conception et presse · Emilie Ricour-Latourte : dorure à l’or du socle de l’œuvre · BUR-INOX : Conception de pièces d’éclairage INOX · L’atelier 124 : menuiseries et vernis · Miroiterie Petijean : disque de verre de support · Garage BRIOT Nancy : Peinture d’apprêt en cabine auto · Donald Grant : traductions littéraires à partir du Français.
Les sponsors de l’opération sont : · OMYACOLOR/Giotto : fourniture du papier mâché · POWERTEX : Résine d’art medium transparent
https://medium.com/@sbastienlandrieu/jai-recycl%C3%A9-des-non-pour-financer-ma-start-up-5fd809c06f5e
Il s'appelle Sébastien Landrieu. Son objectif est simple : vendre aux enchères une œuvre, un lapin géant, composée des accusés de réceptions des lettres qu'il a envoyées aux 500 plus grosses fortunes françaises.
Et pour cause, durant pas mal de temps, il avait à cœur de leur demander d'investir dans son projet de start-up. Mais faute de réponses positives, Sébastien Landrieu a décidé de compiler tous les accusés de réception de ses courriers pour en faire une sculpture : "Paper rabbit" un lapin géant en papier mâché qu'il espère vendre plus de 3 millions d'euros.
Grain de folie
"Il faut un certain niveau de folie, d’inconscience et de passion pour persévérer à monter seul en compétences dans un tel contexte financier. Commençant à recevoir beaucoup de réponses négatives, je me suis donc dit qu’il fallait que je recycle mes papiers d’accusés de réception. J’ai donc pensé au papier recyclé, papier bouilli, pâte à papier… puis papier mâché ! L’idée était là : j’allais construire une statue en papier mâché, surfacée de l’ensemble des accusés de réception des fortunes 500… J’allais recycler des NON, transformer le négatif en positif, en mettant en vente une œuvre pour financer mon projet !
J’ai donc rassemblé une fabuleuse équipe d’artistes et artisans locaux qui ont tous accepté de m’aider à risque, sans se poser de questions. Cette équipe est composée de : Jame’s Prunier : Dessin du modèle, peinture et décoration Thierry Tonnelier : Ferronnier d’art à la réalisation de l’architecture métallique Nicolette Humbert : Reportage photographique conception et presse Emilie Ricour-Latourte : dorure à l’or du socle de l’œuvre".
Pour lui il s'agit aussi de tout sauf d'un acte délateur : " Paper Rabbit n'a pas été conçu comme ça. Il était question de transformer des "NON" en "OUI", un échec en réussite au travers de l'art. Ces valeurs, ce sont des valeurs entreprenariales très fortes. Ici je parle de la ténacité, optimisme et résiliance. Il est très important de voir la chose de manière légère. On arrive dans un monde ou l'humain perd sa place et il faut recentrer et replonger l'humian dans la relation et la confiance véritable".
Projet dans les cartons
"Paper Rabbit", est prêt et Sébastien Landrieu a préparé des invitations personnalisées pour les patrons les plus prestigieux, passant de Bill Gates à Larry Page le co-fondateur de Google. Le produit, s'il séduit, pourrait faire tomber la cagnotte espérée.
En attendant, si ce projet venait à ne pas fonctionner, le Nancéien l'assure, il a déjà un plan B : une application pour mobile qui rapporterait, selon lui, plus de 7,5 millions d'euros en un an.
Au coeur du projet
Jame’s Prunier : Dessin du modèle, peinture et décoration · Thierry Tonnelier : Ferronnier d’art à la réalisation de l’architecture métallique · Nicolette Humbert : Reportage photographique conception et presse · Emilie Ricour-Latourte : dorure à l’or du socle de l’œuvre · BUR-INOX : Conception de pièces d’éclairage INOX · L’atelier 124 : menuiseries et vernis · Miroiterie Petijean : disque de verre de support · Garage BRIOT Nancy : Peinture d’apprêt en cabine auto · Donald Grant : traductions littéraires à partir du Français.
Les sponsors de l’opération sont : · OMYACOLOR/Giotto : fourniture du papier mâché · POWERTEX : Résine d’art medium transparent
https://medium.com/@sbastienlandrieu/jai-recycl%C3%A9-des-non-pour-financer-ma-start-up-5fd809c06f5e
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