Avion disparu : la piste terroriste privilégiée

Le mystère demeure toujours concernant l'avion de la Malaysia Airlines, disparu dans la nuit de vendredi à samedi, quelque part entre l'Est de la Malaise et le Sud du Vietnam.

Le vol MH370 devait rallier Kuala Lampur, la capitale de la Malaisie, et Pékin, avec 239 passagers à bord, de 14 nationalités différentes, dont quatre Français.

Depuis plus de 48 heures, les autorités locales sont à la recherche de débris possibles autour d'une île vietnamienne.

Des recherches toujours infructueuses, même si un morceau de la carlingue de l'avion aurait été découvert par l'aviation vietnamienne dimanche soir.

« Mais là encore aucune confirmation n'a été apportée », a affirmé Azharuddin Abdul Rahman, le directeur de l'aviation civile, qui qualifie la disparition de l'avion de « stupéfiante ».

Deux bateaux ont été dépêchés par la patrouille vietnamienne près des débris, mais aussi d'une large trace de carburant près de l'île de Tho Chu.

Les autorités malaisiennes privilégieraient la thèse terroriste.

D'une part, l'avion a disparu de la circulation aérienne brutalement. D'autre part, deux passagers n'ont pas pris place dans l'avion avec des passeports volés.

Un Autrichien et un Italien, Christian Kozel, et Luigi Maraldi, avaient leurs noms marqués sur la liste des passagers devant embarquer.

Pourtant, ce sont deux passagers « aux traits asiatiques » qui ont pris place dans l'avion selon le ministère malaisien de l'Intérieur. L'organisation policière internationale Interpol a confirmé le vol de ces passeports.

L'avion aurait donc pu être détourné. L'armée du pays évoque même la possibilité que le Boeing ait fait demi-tour.

Ne trouvant toujours pas d'éventuels débris en mer, les autorités ont aussi émis l'hypothèse de la désintégration de l'avion en plein vol, à 35 000 pieds.

Ce lundi, un objet jaune aurait été aperçu à la surface des eaux. Les autorités malaisiennes ont indiqué que les recherches s'axaient sur un éventuel radeau de survie.

« Nous venons de recevoir une information selon laquelle un avion a vu quelque chose ressemblant à un radeau de survie chaviré », a confirmé Azharuddin Abdul Rahman, le chef de l'aviation civile du pays.

Tout en restant prudent, il a ajouté qu'il avait contacté ses homologues vietnamiens afin d'y envoyer des navires et d'identifier l'objet flottant.