Avion disparu : un possible trafic d'êtres humains

La piste terroriste s'éloigne dans l'affaire du boeing 777 de la Malaysia Airlines.

En effet, selon Interpol, il s'agirait d'un « problème de passager clandestin et non pas d'une affaire de terrorisme ».

« Nous avons de plus en plus de certitude que ces individus ne sont pas des terroristes », a confirmé Ronald K. Noble, le secrétaire général d'Interpol.

« Grâce aux médias nous avons appris qui était sur la liste d'embarquement et nous avons su immédiatement que c'était des passeports volés. Maintenant qu'on connaît l'identité des personnes, on sait qu'ils quittaient Kuala Lumpur pour avoir un statut de réfugiés et on pourrait plus se focaliser sur le gang criminel qui leur a permis de voyager », a -t-il précisé.

La police thaïlandaise appuie également sur cette thèse de « trafic d'être humains ».

Elle a indiqué qu'un certain « Monsieur Ali », Iranien, aurait organisé l'achat des billets des deux passagers aux passeports volés par l'intermédiaire d'une agence de voyage.

Cet individu est soupçonné de faire partie d'un « réseau de trafiquants d'êtres humains », et enverrait des ressortissants du Moyen-orient « travailler dans des pays tiers, notamment en Europe ».

La liste des passagers dont dispose Interpol a confirmé que les deux passagers aux passeports volés ne sont pas fichés comme terroristes.

« Aucun de ces passeports iraniens n'avait été déclaré comme volé ou enregistré dans les bases de données d'Interpol. Donc aucune compagnie aérienne ou agence de contrôle aux frontières qui aurait comparé les noms et les numéros n'aurait eu de résultat », a expliqué le secrétaire général d'Interpol Ronald K. Noble.

Les deux passagers seraient donc des clandestins.

Concernant les recherches de l'avion disparu, elles demeurent toujours infructueuses. 239 passagers, dont 4 ressortissants français, sont toujours portés disparus.