Crash en Ukraine : le missile viendrait de Russie

Le missile utilisé contre le Boeing de la Malaysian Airlines serait de fabrication russe selon le secrétaire d'Etat américain, John Kerry.

Un enregistrement téléphoniques entre deux chefs rebelles, authentifié par des experts américains, prouverait la culpabilité des séparatistes pro-russes :

"Ce sont les gars du check-point Tchernoukhine qui ont abattu l'avion. Il s'est désintégré dans l'air". "Major".
- "Et alors?"."Grek".
- "C'est un avion civil à 100%" 
- "Y a-t-il des armes?"
- "Non, rien, seulement des affaires civiles"
- "Des documents?"
- "Il y en a un d'un étudiant indonésien"

L'ambassade américaine a précisé que « Les données audio fournies à la presse par le service de sécurité ukrainien ont été examinées par des analystes de la communauté du renseignement qui ont confirmé qu'il s'agissait de conversations authentiques entre des leaders séparatistes connus, en se fondant sur la comparaison entre les enregistrements audio avec des enregistrements de séparatistes connus ».

Une zone de crash « chaotique » pour l'Australie

Tony Abbott, le Premier ministre Australien a qualifié de « totalement chaotique » la zone du crash de l'avion malaisien et a ajouté que « Le genre de choses qui sont habituellement conduites sur le site d'un crash aérien ne le sont pas » dans cette affaire.

Plusieurs tentatives de se rendre sur la zone du crash ont échoué en raison du conflit qui y règne. Selon Tony Abbott  «  Il est donc absolument impératif que l'Australie fasse tout son possible pour récupérer les corps, s'assurer que le site soit préservé, qu'une enquête véritable ait lieu et que justice soit faite »

Le fait que le site soit contrôlé par les rebelles pro-russes rendraient les opérations très compliquées.

La crainte du Premier ministre australien est que  « la Russie dira la chose à dire, mais que sur le terrain, des interférences avec le lieu, les enquêteurs et un traitement digne des corps se poursuivent ». « Les Russes, comme on a pu le voir ces dernières 48 heures, tentent de se laver les mains de tout ça » a-t-il ajouté, « mais il leur est impossible de se laver les mains de quelque chose qui est arrivé en territoire contrôlé par les Russes, et provoqué visiblement par des individus soutenus par les Russes, avec vraisemblablement un armement fourni par les Russes ».

La priorité du gouvernement australien reste néanmoins la récupération des corps.

Des experts internationaux étaient attendus aujourd'hui sur la zone du crash.