Tensions en Crimée : pas de sommet UE-Russie en juin
Les relations entre les Occidentaux et la Russie sont tendues, très tendues.
Après le rattachement de la Crimée, la péninsule du sud de l'Ukraine, au grand voisin russe, l'Union européenne a décider de prendre ses distances avec le Kremlin.
Selon le président de la République française François Hollande, le sommet prévu en juin entre les deux parties est même annulé.
Le président s'est rendu aujourd'hui au sommet des dirigeants européens à Bruxelles. "Il y a une suspension des relations politiques (...) la réunion UE-Russie ne peut avoir lieu dans ces conditions", a affirmé François Hollande à son arrivée.
Avec ses homologues, le chef de l'État français va discuter de nouvelles sanctions contre la Russie.
D'abord des sanctions ''individuelles'' envers des responsables russes et ukrainiens, voire des sanctions économiques en cas ''d'escalade supplémentaire''.
"Si la Russie accepte d'ouvrir des discussions", s'il y a "désescalade", "alors il n'y aura pas de passage à d'autres sanctions, à l'inverse s'il y a une montée de revendications illégitimes, des opérations de troupes, des menaces, alors il y aura d'autres sanctions", a confirmé le résident de l'Élysée.
Réunis jusqu'à vendredi à Bruxelles, les dirigeants européens doivent aussi signer vendredi avec le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk le volet politique de l'accord d'association avec l'UE.
De son côté, Barack Obama a exclut toute intervention militaire en Crimée.
En revanche, la Maison Blanche va aussi multiplier les sanctions contre les dirigeants et les institutions russes.
Le président américain a annoncé qu'il allait prendre des mesures concernant les ''secteurs clé'' de l'économie russe, notamment en sanctionnant une banque proche du Kremlin.
Il a assuré que ces actions auraient des ''conséquences importantes'' sur l'économie russe ''si Moscou ne change pas de comportement''.
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