
Une méprise à l'origine de ce retranchement
Selon son avocate, Me Sophie Jonquet, le geste de Paul Barril est dû "à un enchaînement malheureux".
Suite à un ennui de santé, lié visiblement à une erreur dans la prise de son traitement médicamenteux pour la maladie de Parkinson, "les pompiers ont été appelés. Ils ont constaté la présence d'armes, ce qui a déclenché une espèce de tsunami policier", selon l'avocate.
Les pompiers ont appelé la police. La police apprenant qu'il s'agissait de Paul Barril a appelé le GIPN" a précisé l'avocate. Les voyant, Paul Barril aurait était surpris et sa réaction prise pour menaçante. Selon elle, il n'est de ce fait pas retenu sous le régime de la garde à vue.
Il a cependant été hospitalisé.
Carrière riche
Ancien capitaine de gendarmerie, ancien numéro 2 du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) dont il avait participé à la création en 1974, Paul Barril s'est dans les années 1980 reconverti dans la sécurité privée et a conseillé différents chefs d'États, notamment en Afrique, et plus particulièrement au Rwanda.
(AFP)