
Un enregistrement vidéo de quelques secondes a été retrouvé dans les décombres du crash selon Paris Match et le quotidien allemand Bild.
Selon ces journaux, cette vidéo prise par un téléphone portable, confirme les données récupérées dans l’une des deux boîtes noires de l'appareil.
Les images décrivent des instants de panique. Les cris des voyageurs prouvent qu’ils étaient tout à fait conscients de ce qu'ils étaient en train de vivre au moment où la personne utilise son téléphone portable.
On distingue aussi des coups métalliques. Probablement le pilote qui tente d’ouvrir la porte du cockpit au moyen d’un objet lourd
Au fil des minutes, les cris s'intensifient puis plus rien...
Démenti de la gendarmerie
Le lieutenant-colonel Jean-Marc Ménichini, de la gendarmerie française, interrogé par CNN précise, que les téléphones mobiles collectés sur le site du crash n'avaient pas été "encore exploités" par les enquêteurs. "Ces téléphones cellulaires devraient être envoyés pour analyse à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale à Rosny-sous-Bois, près de Paris", explique-t-il.
Un enquêteur confirme qu'aucun portable retrouvé sur le lieu du crash n'a été exploité. L'accident de l'A320 dans les Alpes françaises a fait 150 morts.
Les PDG de Lufthansa et de sa filiale lowcost sont attendus à proximité du lieu du drame ce matin
Carsten Spohr et Thomas Winkelmann viendront se recueillir devant une stèle érigée à la mémoire des victimes du drame et rendre hommage aux équipes sur place.
Les deux PDG restent de plus en plus critiqués. La gestion de la communication par Spohr et Winkelmann après le crash est l'objet de grandes remises en question.
La Lufthansa a révélé hier qu'Andreas Lubitz, l'avait informée en 2009 de sa grande dépression.
La maison-mère de Germanwings a affirmé avoir transmis au parquet de Düsseldorf, en charge de l'enquête allemande sur les causes du crash, des "documents supplémentaires" sur le cas Lubitz.
Jusqu'à présent, Lufthansa avait affirmé que cet homme de 27 ans avait interrompu sa formation pendant plusieurs mois il y a six ans. Mais Carsten Spohr avait déclaré ne pas avoir le droit de révéler les raisons de cette interruption.
Cette fois, Lufthansa affirme avoir procédé à «de nouvelles recherches internes» pour fournir ces documents (des pièces qui concernent sa formation au pilotage, des «documents médicaux» et la «correspondance par courriels entre le copilote et l'école de pilotage») et ce, «dans l'intérêt d'une élucidation rapide et sans faille» des circonstances du drame.
(AFP)