Grand-Est : le Samu de Strasbourg accablé par un rapport de l'IGAS suite à la mort de Naomi Musenga
L'Inspection générale des affaires sociales a rendu ses conclusions, après que l'appel au Samu de Naomi Musenga ait été moqué par une opératrice.
Le Samu de Strasbourg accablé par un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales la procédure du Samu n'était "pas conforme" et "source de risque pour les patients". Le responsable du Samu de Strasbourg, lui a démissionné Les réponses "non adaptées de l'assistante de régulation médicale", qui n'avait pas pris l'appel de la jeune femme au sérieux, sont aussi mises en cause par l'Igas, car elles ont "conduit à un retard global de prise en charge de près de 2h20".
Pas de régulation du médecin
"Alors que tout appel à caractère médical devrait être ‘régulé’ par un médecin, la procédure en vigueur au Samu de Strasbourg permettait aux assistants de régulation médicale, dans certains cas, de traiter seuls ce type d'appels", observent les inspecteurs de l'Igas. "Ainsi, il pouvait être proposé à l'appelant de composer lui-même le numéro d'un médecin pendant la journée" dans certains cas, ce qui n'est ni "conforme aux recommandations de bonnes pratiques de la Haute autorité de Santé", ni "au référentiel de la Société française de médecine d'urgence", relève la mission.
Les procédures en vigueur "soulignaient néanmoins la nécessité de transférer l'appel à un médecin régulateur de l'aide médicale d'urgence, par exemple dans le cas d'une douleur abdominale", ce qui "n'a pas été fait" par l'opératrice. Les inspecteurs pointent aussi son "ton moqueur" et "dur". Interrogé par LCI, Christophe Gautier, le directeur des Hôpitaux universitaires de Strasbourg a annoncé qu'une "procédure disciplinaire" avait été lancée.
Pas de régulation du médecin
"Alors que tout appel à caractère médical devrait être ‘régulé’ par un médecin, la procédure en vigueur au Samu de Strasbourg permettait aux assistants de régulation médicale, dans certains cas, de traiter seuls ce type d'appels", observent les inspecteurs de l'Igas. "Ainsi, il pouvait être proposé à l'appelant de composer lui-même le numéro d'un médecin pendant la journée" dans certains cas, ce qui n'est ni "conforme aux recommandations de bonnes pratiques de la Haute autorité de Santé", ni "au référentiel de la Société française de médecine d'urgence", relève la mission.
Les procédures en vigueur "soulignaient néanmoins la nécessité de transférer l'appel à un médecin régulateur de l'aide médicale d'urgence, par exemple dans le cas d'une douleur abdominale", ce qui "n'a pas été fait" par l'opératrice. Les inspecteurs pointent aussi son "ton moqueur" et "dur". Interrogé par LCI, Christophe Gautier, le directeur des Hôpitaux universitaires de Strasbourg a annoncé qu'une "procédure disciplinaire" avait été lancée.
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