Metz : Jean Dib Ndour se bat pour son café littéraire
Entre insultes racistes, dégradations de son commerce et courriers de plainte pour nuisances sonores par certains riverains : tout y passe pour qu'il mette la clé sous la porte.
Jean Dib Ndour, écrivain franco-sénégalais et propriétaire du M-Tiss, café littéraire à succès à Metz, vit des heures compliquées.
Depuis l'ouverture de son café en juillet dernier, où des soirées thématiques basées sur la lecture et la philosophie sont organisées, l'harmonie n'est pas totale. Et pour cause, entre insultes racistes, dégradations de son commerce et des courriers de plainte pour nuisances sonores par certains riverains, tout y passe pour qu'il mette la clé sous la porte.
Mais Jean Dib Ndour tient bon. Preuve de sa bonne fois, il a réuni les fonds pour faire les travaux de conformité afin de ne pas déranger les voisins. "Mon café est un lieu de partage. Il est question de donner et de recevoir à travers la culture. Je ne sais pas ce qui dérange ces fameuses personnes qui m'attaquent, mais mon café est toujours plein et les clients s'y trouvent ici comme chez eux. Ils décrivent le M-Tiss comme leur seconde maison".
Jean Dib Ndour se sent aussi soulagé par l'élan de solidarité autour de son combat : "Une pétition lancée par SOS Racisme compte plus de 3000 signatures aujourd'hui et les gens sont nombreux à entrer dans mon café juste pour me serrer la main et m'inciter à ne pas lâcher. Je me battrai jusqu'au bout pour les valeurs de l'humanité. Le racisme et toute autre forme de discrimination sont intolérables aujourd'hui. Nous devons être unis".
Depuis l'ouverture de son café en juillet dernier, où des soirées thématiques basées sur la lecture et la philosophie sont organisées, l'harmonie n'est pas totale. Et pour cause, entre insultes racistes, dégradations de son commerce et des courriers de plainte pour nuisances sonores par certains riverains, tout y passe pour qu'il mette la clé sous la porte.
Mais Jean Dib Ndour tient bon. Preuve de sa bonne fois, il a réuni les fonds pour faire les travaux de conformité afin de ne pas déranger les voisins. "Mon café est un lieu de partage. Il est question de donner et de recevoir à travers la culture. Je ne sais pas ce qui dérange ces fameuses personnes qui m'attaquent, mais mon café est toujours plein et les clients s'y trouvent ici comme chez eux. Ils décrivent le M-Tiss comme leur seconde maison".
Jean Dib Ndour se sent aussi soulagé par l'élan de solidarité autour de son combat : "Une pétition lancée par SOS Racisme compte plus de 3000 signatures aujourd'hui et les gens sont nombreux à entrer dans mon café juste pour me serrer la main et m'inciter à ne pas lâcher. Je me battrai jusqu'au bout pour les valeurs de l'humanité. Le racisme et toute autre forme de discrimination sont intolérables aujourd'hui. Nous devons être unis".
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