
(AFP) Un otage détenu au Mali par le groupe islamiste Aqmi a été libéré par les forces spéciales françaises lors d'une opération dans l'extrême-nord du pays
Sjaak Rijke, enlevé à Tombouctou le 25 novembre 2011, a été libéré lors d'une action militaire conduite par les forces spéciales de l'armée française. Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders, a assuré depuis les Pays-Bas que Sjaak Rijke «va bien étant donné les circonstances (...). C'est une formidable nouvelle pour lui et sa famille. Je suis heureux et reconnaissant que cette horrible période d'incertitude et de détresse soit terminée».
Le ministre a indiqué que l'ancien otage, un conducteur de train qui était en vacances au Mali, recevait des «soins» et était entouré par des soldats néerlandais et du personnel de l'ambassade. Depuis un an, 500 militaires néerlandais participent à la stabilisation et à la sécurité du Mali dans le cadre de la force onusienne Minusma.
L'ambassade néerlandaise à Bamako a exprimé, dans un communiqué, sa «profonde reconnaissance» à la France «pour la libération de M. Rijke et ses efforts pour la lutte contre le terrorisme dans le Sahel». «Le gouvernement néerlandais remercie également le président (malien) Ibrahim Boubacar Keita pour son engagement personnel sur ce dossier et la bonne coopération des structures de l'Etat malien», selon ce texte.
Le directeur de la compagnie des chemins de fer néerlandais, Timo Huges, a indiqué, au nom de ses collègues, être «très, très soulagé que Rijke soit un homme libre à nouveau après trois ans d'incertitude. J'espère qu'il sera de retour rapidement aux Pays-Bas».
Cette action de combat a permis la capture de plusieurs individus, a indiqué le ministère français de la Défense dans un communiqué.
Le 25 novembre 2011, un groupe d'hommes armés avait fait irruption sur la terrasse d'un hôtel de Tombouctou, la ville historique du nord du Mali. Ils avaient menacé un groupe d'Occidentaux pour les forcer à les suivre.
A noter que Sjaak Rijke était accompagné durant sa détention de Serge Lazarevic, otage français aux mains d'Aqmi libéré en novembre dernier.