Les jours fériés de l’Alsace-Moselle, s'invitent aux législatives

Les syndicats dénoncent un "irrespect" , si on venait à "s'attaquer au droit local".
Publié le 10/06/2022 à 04:49
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Les jours fériés de l’Alsace-Moselle, s'invitent aux législatives

Les organisations syndicales CGT, FO, CFTC, FSU et Solidaires, montent au créneau à 2 jours du premier tour des législatives.

Toutes ont décidé de remettre sur la table la question du droit local d’Alsace-Moselle, en particulier le maintien des deux jours fériés supplémentaires dont bénéficient les salariés des départements concernés (vendredi saint et 26 décembre).

Et pour cause, le paiement de ces deux jours chômés est remis en cause par la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019, que les collectivités territoriales sont censées appliquer au 1er janvier 2023 au plus tard.

Comme l'indique Le Monde, le texte prévoit notamment une annualisation du temps de travail des fonctionnaires territoriaux sur la base de 1 607 heures pour l’ensemble de l’Hexagone, sans considération des deux jours fériés propres à l’Alsace-Moselle.

Leur existence devrait pourtant faire baisser le temps de travail annuel à 1 593 heures dans ces trois départements.

L’ancienne ministre du gouvernement de Jean Castex, Brigitte Klinkert, y voit une "fausse polémique", précisant "qu'il n’y aura aucun impact ou conséquence en termes de temps de travail ou de rémunération pour les fonctionnaires alsaciens et mosellans".

La solution serait simple, selon cette dernière : "Il s’agit en fait de répartir quatorze heures sur deux cent cinquante-deux jours ouvrés soit… trois minutes de travail supplémentaire par jour travaillé !". Affaire à suivre.