Nicolas Sarkozy : le retour

UN peu plus de 2 ans après sa défaite aux dernières présidentielles, Nicolas Sarkozy a annoncé hier soir son retour en politique sur le plateau de France 2.
Ecrit par marco leLundi 22 septembre 2014 - 11:31

« Je n'ai pas le choix » a répété plusieurs fois Nicolas Sarkozy pour justifier hier soir son retour. Selon l'ancien président, c'est la situation difficile de la France qui exige qu'il revienne en politique. Il a assuré n'avoir« jamais vu une telle colère, un tel désespoir » dans le pays.

« La seule question » pour M. Sarkozy est de savoir quel est le « meilleur système fiscal » pour que les entreprises restent en France, dans un monde où les capitaux circulent librement.

Avec ces quelques phrases, et sans surprise, Nicolas Sarkozy fait la "une" aujourd'hui

Il avait pourtant promis de ne plus faire parler de lui en politique après sa défaite à la présidentielle de 2012, pourtant ce matin, tout le monde l'évoque.

Nicolas Sarkozy a annoncé son retour hier soir face à Laurent Delahousse. De nouveau candidat à la présidence de l'UMP, il a sans surprise fustigé sur le plateau de france 2, le bilan de François Hollande, qualifiant ce dernier de spectacle humiliant. « Je n'ai pas menti », a-t-il répété quatre fois. Par contre « que reste-t-il de la longue série d'anaphores, vous savez, “moi président” ? Une longue litanie de mensonges », a-t-il asséné.

François Hollande pourra-t-il aller au terme de son mandat ? « Je l'espère. ». Si tel n'était pas le cas, estime-t-il, cela signifierait que l'état de la France aurait encore empiré.

Nicolas Sarkozy entend aussi créer un rassemblement qui transcende le clivage droite-gauche, « élimé comme un tapis qui aurait trois siècles », pour redonner des perspectives :

« Je ne suis pas venu pour expliquer que je serai président de la République en 2017, je suis venu pour créer les conditions d'une alternative crédible qui rassemble les Français bien au-delà des clivages habituels droite-gauche, centre-droite, écologistes-libéraux qui n'ont plus aucun sens. (...) Notre modèle doit être complètement refondé. »

Nicolas Sarkozy est revenu aussi sur la montée de l'extrême droite en métropole, expliquant qu'il souhaite "aller reconquérir" les électeurs de Marine Le Pen et "les convaincre", le tout avant de finir sur sa volonté de "réintroduire le référendum". "Une garantie" selon lui qu'il compte mettre en place s'il revient un jour au pouvoir.

Bygmalion ?

Interrogé sur la dette accumulée par l'UMP (74 millions d'euros), Nicolas Sarkozy a jugé qu'elle était la conséquence directe des échecs électoraux du parti de droite. Se présentant à nouveau en victime, il a déploré être le seul candidat à n'avoir pas été remboursé de ses frais de campagne.

Depuis, a éclaté le scandale Bygmalion : « J'ai appris le nom de Bygmalion longtemps après la campagne présidentielle », a juré l'ancien candidat sur France 2. L'UMP était pourtant cliente de l'entreprise des années avant la présidentielle.

(AFP / Le Monde)

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