Patrick Weiten en faveur d'une « Euro-Région »
Que va devenir la Moselle ? Avec qui la Lorraine va-t-elle fusionner ?
Tant de questions dont personne ne connaît vraiment la réponse. Pas même le président du département, Patrick Weiten.
La réforme territoriale était le sujet phare de son discours prononcé au Conseil Général de la Moselle hier.
Et il n'a pas été tendre avec le gouvernement, qu'il a de nouveau épinglé : « Allons-y, faisons-la cette réforme insensée ».
Une réforme floue, qui doit faire disparaître les Conseils Généraux en 2020, et doit redessiner la carte des régions de France.
La Lorraine pourrait fusionner avec la Champagne-Ardenne et l'Alsace. Sauf qu'hier, les assemblées alsaciennes ont dit non au projet de fusion et souhaitent une relance de leur conseil territorial unique.
Même si le président Patrick Weiten n'écarte pas l'Alsace pour autant, il veut surtout mettre en avant la région et son département.
L'objectif, faire en sorte que la réforme puisse permettre à la Lorraine de s'allier -un peu plus- aux voisins transfrontaliers (Luxembourg, Sarre, Rhénanie-Palatinat).
Des budgets revus à la baisse
Économie oblige, Patrick Weiten est revenu sur le budget 2014 et 2015 de la Moselle.
La priorité demeure toujours l'éducation. Mais le chef de la Moselle doit aussi revoir ses ambitions budgétaires à la baisse, la faute à la diminution de la contribution de l'État (-22 millions d'euros l'année prochaine).
Du coup, le président du CG57 avait dans un premier temps laissé entendre une baisse de la dotation allouée aux pompiers du département.
Le SDIS mosellan a tout de suite répondu par un mouvement de grève hier. Finalement, Patrick Weiten a écarté cette hypothèse et éteint l'incendie.
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