Sénatoriales : François Hollande tend l'autre joue

Après la débâcle des municipales le chef de l’État voit le Palais du Luxembourg passer à Droite ainsi que l'entrée de 2 sénateurs FN au Sénat.
Ecrit par marco leLundi 29 septembre 2014 - 10:07

Nouvelle claque pour François Hollande

Après les municipales, le chef de l'Etat voit le Palais du Luxembourg passer à Droite. L'UMP, l'UDI et les divers droite totalisent 180 sièges, la gauche 151 sur les 333 sièges.

Mais ce qui marque aujourd'hui, c'est l'entrée du Front National avec 2 sièges  qui sont désormais propriétés de Stéphane Ravier, élu dans les Bouches-du-Rhône et David Rachline, qui obtient un siège dans le Var.

Fatalisme
 
Les dirigeants socialistes ne cessent d'affirmer que la défaite de ce dimanche n'est qu'une conséquence "mécanique" de la débâcle des municipales, qu'elle était attendue. Soit. Il n'empêche que François Hollande se retrouve face aux mêmes problèmes qu'en mars et qu'en mai lors des deux dernières déroutes électorales. 
Dans trois ans, le Sénat renouvellera l'autre moitié des sièges, celle acquise en 2011, majoritairement par la gauche. La vague bleue de ce dimanche se transformera selon toute vraisemblance en raz-de-marée. Le PS ne sera peut-être plus au pouvoir à ce moment-là. 
 
Pas de tremblement de terre législatif en perspective
 

Certes, d'un point de vue institutionnel, la perte du Sénat ne risque pas de changer la face du quinquennat. La Haute assemblée est un acteur législatif à part entière.

Mais c'est bien l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sous la Ve République. La majorité socialiste pourra donc continuer à faire passer ses lois contre l'avis d'un Sénat "laboratoire de l'alternance" UMP. L'opposition systématique du Sénat aux projets du gouvernement ne constitue pas en soi une nouveauté. Lionel Jospin, lorsqu'il était premier ministre de cohabitation, avait fait voter les 35 heures comme la création de l'Aide médicale d'Etat (AME) contre un Sénat bien plus ancré à droite.

Le président du sénat sera connu demain.

Jean-Pierre Raffarin, l'ancien premier ministre et qui fait office de favori, sera en course avec l’ancien président du Sénat Gérard Larcher, et Philippe Marini.

Message d'état

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