Aggravation de l'épidémie, amendes, manque de masques : tout ce qu'il faut savoir en ce jeudi matin
Avant l'instauration d'un état d'urgence sanitaire, la France a vécu hier son deuxième jour en confinement. Et gare aux contrevenants : la police française a dressé 4 095 amendes à 135 euros pour non-respect des mesures imposées par le gouvernement.
De leur côté, les hôpitaux, seront bientôt réapprovisionnés en masques. Le ministère des Armées a décidé de livrer cinq millions de masques chirurgicaux.
En attendant, à Metz, et pour pallier le manque de masques, les hôpitaux privés ont lancé un appel aux dons afin que les personnels soignants puissent en être équipés face au coronavirus.
Un peu plus tôt, la Chine avait également annoncé avoir envoyé un million de masque à la France pour l'aider dans sa lutte contre le coronavirus.
Le ton monte au sein de la police.
Selon les syndicats, les policiers chargés de contrôler les déplacements des habitants, qui sont désormais limités, ont reçu pour consigne de ne pas porter de masques de protection respiratoire.
Une directive qui interroge et qui a fait vivement réagir les syndicats de la profession.
Les trois principales organisations syndicales de gardiens de la paix, Unité SGP-FO, Alliance Police nationale et l’UNSA Police réclament fermement des masques, du gel hydroalcoolique et des gants.
Dans un nouveau tract distribué hier soir, le syndicat Alliance police nationale a évoqué le « droit de retrait des policiers » et réclame le port du masque « à discrétion de l’agent » ainsi que des gants et du gel antibactérien, tout en mettant en garde le ministère de l’Intérieur dans un « dernier ultimatum ».
Marco Marchionni
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