British Steel sera bien racheté, mais sans les 400 salariés d'Hayange

Le conglomérat chinois Jingye a confirmé son intention de finaliser le rachat du sidérurgiste britannique British Steel. L’opération doit être finalisée le 9 mars.

En l’absence d’approbation des autorités françaises, le périmètre de ce rachat ne comprendra pas British Steel France et son usine d’Hayange en Moselle.
Le montant de l’opération, qui doit être finalisée le 9 mars, n’est pas dévoilé mais l’investissement prévu s’élève à 1,2 milliard de livres sterling.

Une source de Bercy a dit à l'AFP que "plusieurs offres ont été déposées" en plus de celle de Jingye pour Hayange, même si elles ne sont pas encore définitives, assurant qu'il n'y a "pas d'inquiétude à avoir sur le site et notamment ses salariés".

Le numéro deux du secteur au Royaume-Uni, derrière Tata Steel, avait été acculé à la faillite en mai faute de liquidités suffisantes et après le refus du gouvernement d'intervenir.

Confronté à une rude concurrence de l'acier chinois, British Steel avait largement mis ses difficultés financières sur le compte des incertitudes relatives au Brexit, qui avaient plombé la demande en acier de ses clients européens.

Côté avenir, les syndicats mosellans, indiquent que d'autres repreneurs seraient potentiellement sur les rangs, ce qui serait en ligne avec les derniers souhaits du gouvernement.