Limitation de vitesse à 80 km/h: Les radars subissent encore la colère des automobilistes
Les appareils de mesure disposés sur les bords des routes ont récemment connu une recrudescence de faits de vandalisme. Des dégradations qui coïncident avec l’abaissement à 80 km/h de la vitesse.
Les appareils de mesure disposés sur les bords des routes ont récemment connu une recrudescence de faits de vandalisme. Des dégradations qui coïncident avec l’abaissement à 80 km/h de la vitesse sur certaines routes secondaires, entrée en vigueur le 1er juillet.
Depuis janvier 2018, 400 appareils ont été vandalisés, soit quatre fois plus que l'an dernier à la même époque. En région, plusieurs radars ont été dégradés. Parmi eux, le dernier en date, le radar situé à Koenigsmacker entre Basse-Ham et Sierk qui a été purement et simplement explosé sur la D654, le 12 août dernier.
Caméras ?
Pour mettre fin à ces incivilités à répétition, les forces de l'ordre songent à sévir, via des caméras de vidéosurveillance installés à proximité des radars. La dégradation d'un radar peut tout de même valoir à ses auteurs une amende de 45 000 euros et une peine de trois ans d'emprisonnement. En cas de vandalisme en groupe, la sanction peut même monter à 75000 euros d'amende et cinq ans d'emprisonnement. Nettoyer une vitre de radar recouverte de peinture coûterait aussi 600 euros.
Les radars fonctionnent à plein régime
En Meurthe-et-Moselle et en Moselle, il semble que les automobilistes aient réellement levé le pied. Du 1er au 26 juillet, 27.000 infractions ont été constatées par département pour la tranche de vitesse 70-80, soit plus de 1000 par jour en moyenne.
Depuis janvier 2018, 400 appareils ont été vandalisés, soit quatre fois plus que l'an dernier à la même époque. En région, plusieurs radars ont été dégradés. Parmi eux, le dernier en date, le radar situé à Koenigsmacker entre Basse-Ham et Sierk qui a été purement et simplement explosé sur la D654, le 12 août dernier.
Caméras ?
Pour mettre fin à ces incivilités à répétition, les forces de l'ordre songent à sévir, via des caméras de vidéosurveillance installés à proximité des radars. La dégradation d'un radar peut tout de même valoir à ses auteurs une amende de 45 000 euros et une peine de trois ans d'emprisonnement. En cas de vandalisme en groupe, la sanction peut même monter à 75000 euros d'amende et cinq ans d'emprisonnement. Nettoyer une vitre de radar recouverte de peinture coûterait aussi 600 euros.
Les radars fonctionnent à plein régime
En Meurthe-et-Moselle et en Moselle, il semble que les automobilistes aient réellement levé le pied. Du 1er au 26 juillet, 27.000 infractions ont été constatées par département pour la tranche de vitesse 70-80, soit plus de 1000 par jour en moyenne.
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