Mory-Ducros : La CFDT a fini par céder
Un ultimatum, certainement celui de la dernière chance. Arcole Industries, le repreneur potentiel de l'entreprise de transports Mory-Ducros, n'attendait plus que sur la fédération CFDT des Transports.
Cette dernière, refusant toujours de signer ce matin, a fini par craquer et donc préfère jouer la sécurité.
André Milan, secrétaire général de la FGTE-CFDT, expliquait ce blocage par « le choix des critères de licenciement ». Il évoquait des critères entraînant « une sélection quasi-nominative des salariés licenciés », et souhaitait « des critères plus objectifs ».
Les salaires les plus élevés seraient donc sacrifiés, selon Rudy Parent, le délégué CFDT de Mory-Ducros. André Milan renvoyait donc la balle dans le camp d'Arcole.
Le repreneur industriel a indiqué que son offre serait jugée « irrecevable » si la CFDT, syndicat majoritaire de Mory-Ducros, ne se pliait pas à l'accord.
Pour rappel, le projet de reprise comporte la sauvegarde de 50 agences sur 85, et la préservation de 2210 emplois sur plus de 5000.
Après une suspension de l'audience jusqu'à 15h30, le tribunal de commerce de Pontoise examine actuellement l'offre de reprise. L'entreprise de transports risquait la liquidation judiciaire.
0 Commentaire