Syndicat versus gouvernement : nouvel acte aujourd'hui
Edouard Philippe reçoit les syndicats ce lundi pour la première fois. Le Premier ministre entend discuter de la dette, sans toucher cependant à la réforme.
Syndicat versus gouvernement : nouvel acte aujourd'hui A la veille d'un huitième épisode de deux jours de grève à la SNCF, les syndicats de cheminots mobilisés contre réforme ferroviaire seront reçus aujourd'hui par Édouard Philippe le premier ministre, qui ne semble pas enclin à faire de concessions.
Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF avaient exigé à la mi-avril de rencontrer le chef du gouvernement, excédés après que Matignon eut annoncé d'abord à la presse le projet de filialisation de l'activité fret et la date de fin du recrutement au statut de cheminot au 1er janvier 2020.
Les échanges promettent d’être animés
A Matignon, les échanges promettent d’être animés entre les syndicats de cheminots, en grève depuis un mois contre une réforme qu’ils jugent inutile et stigmatisante, et un gouvernement qui ne dévie pas de son objectif initial. « Nous ne reviendrons pas sur l’ouverture à la concurrence, nous ne reviendrons pas sur la réorganisation de l’entreprise et sur la fin du recrutement au statut », répète à l’envi Édouard Philippe. Ces trois sujets ne sont « pas négociables » car « c’est ce qui fera le succès du service public ferroviaire demain », a insisté dimanche sur BFM-TV le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.
Une « journée sans cheminot » le 14 mai en cas « d’échec » des discussions
Du côté du gouvernement, on insiste sur le caractère « indispensable » de la réforme, adoptée mi-avril en première lecture à l’Assemblée. « L’approche du Premier ministre n’a pas changé : sa main est tendue mais elle reste ferme », explique-t-on à Matignon.
Édouard Philippe a rappelé « qu’il ne reviendrait pas sur les grands axes de cette réforme mais qu’il restait encore des éléments à préciser d’ici l’examen du texte au Sénat, le 23 mai, notamment au sujet du modèle économique de la SNCF et de sa dette ». L’État s’est engagé à reprendre progressivement, à partir de début 2020, une partie de la dette de SNCF Réseau, qui atteignait 46,6 milliards d’euros fin 2017 et continue de s’alourdir.
La question qui sera débattue lundi à Matignon c’est « quel montant, à quel rythme, sous quelle forme », a résumé Bruno Le Maire dimanche. Les syndicats, qui ne placent pas le sujet en tête de leurs préoccupations, ont d’ores et déjà promis une « journée sans cheminot » le 14 mai en cas « d’échec » des discussions. (AFP)
Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF avaient exigé à la mi-avril de rencontrer le chef du gouvernement, excédés après que Matignon eut annoncé d'abord à la presse le projet de filialisation de l'activité fret et la date de fin du recrutement au statut de cheminot au 1er janvier 2020.
Les échanges promettent d’être animés
A Matignon, les échanges promettent d’être animés entre les syndicats de cheminots, en grève depuis un mois contre une réforme qu’ils jugent inutile et stigmatisante, et un gouvernement qui ne dévie pas de son objectif initial. « Nous ne reviendrons pas sur l’ouverture à la concurrence, nous ne reviendrons pas sur la réorganisation de l’entreprise et sur la fin du recrutement au statut », répète à l’envi Édouard Philippe. Ces trois sujets ne sont « pas négociables » car « c’est ce qui fera le succès du service public ferroviaire demain », a insisté dimanche sur BFM-TV le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.
Une « journée sans cheminot » le 14 mai en cas « d’échec » des discussions
Du côté du gouvernement, on insiste sur le caractère « indispensable » de la réforme, adoptée mi-avril en première lecture à l’Assemblée. « L’approche du Premier ministre n’a pas changé : sa main est tendue mais elle reste ferme », explique-t-on à Matignon.
Édouard Philippe a rappelé « qu’il ne reviendrait pas sur les grands axes de cette réforme mais qu’il restait encore des éléments à préciser d’ici l’examen du texte au Sénat, le 23 mai, notamment au sujet du modèle économique de la SNCF et de sa dette ». L’État s’est engagé à reprendre progressivement, à partir de début 2020, une partie de la dette de SNCF Réseau, qui atteignait 46,6 milliards d’euros fin 2017 et continue de s’alourdir.
La question qui sera débattue lundi à Matignon c’est « quel montant, à quel rythme, sous quelle forme », a résumé Bruno Le Maire dimanche. Les syndicats, qui ne placent pas le sujet en tête de leurs préoccupations, ont d’ores et déjà promis une « journée sans cheminot » le 14 mai en cas « d’échec » des discussions. (AFP)
0 Commentaire