
Tony Vairelles, c'est pour les "anciens", l'attaquant et buteur du RC Lens et de l'équipe de France. Pur les plus jeunes, la connaissance se fait par l'affaire judiciaire, qui porte son nom.
Avant le verdict de la cour d'appel, Tony Vairelles étant condamné à cinq ans de prison, dont trois ferme, pour violences avec arme, à la sortie d'une discothèque en 2011 à Essey-lès-Nancy, sort sa biographie, ce jeudi 2 juin, intitulée «Balles au centre» chez Hugo Sport.
Depuis sa condamnation, l’ancien attaquant vit avec sa femme et ses deux enfants à Bordeaux, après avoir passé cinq mois en détention provisoire en 2011 à la prison de Metz, ville rivale de son club formateur, Nancy. Il raconte son arrivée remarquée dans l’établissement pénitentiaire. Entre insultes et menaces, l'ancien bleu, a appris à vivre sans répliquer, tout en ne baissant pas la tête.
En prison, il rencontrera aussi un détenu, Thierry Coignard, pratiquant le slam, un art qui enthousiasmera l’ancien joueur. Vairelles détaille aussi et surtout le calvaire vécu par sa famille pendant sa détention et notamment son fils, Guydjo, alors âgé de 7 ans.
Des anecdotes en bleu
Tony Vairelles retrace également son parcours et raconte une anecdote savoureuse sur son passage en équipe de France (huit sélections, un but entre 1998 et 2000). "Un jour, avec les Bleus, on est invités à la soirée des Trophées de l'UNFP, écrit-il. On patiente en coulisses avant de monter sur scène. Je suis en compagnie du gardien Lionel Letizi, mon ami. Je lui raconte comment ça se passe lorsque je vais en courses à Lens, à quel point ça me fait plaisir d'avoir ce contact avec les supporters. Et là, il y a Zinedine Zidane qui entend la conversation. Zizou n'en revient pas, je me souviens de sa phrase: "Tu fais encore tes courses au supermarché, toi, Tony ?" Surpris de ma vie "normale", en fait."
(avec RMC Sport/image édition Hugo Sport)